Une évolution majeure dans le financement de la formation professionnelle est entrée en vigueur avec le décret du 30 juin 2025, publié au Journal officiel du 2 juillet. Le Centre Inffo décrypte dans son article les impacts concrets de cette réforme structurelle du système de répartition des contributions des entreprises à la formation.
Jusqu’à présent, ces contributions étaient ventilées entre plusieurs acteurs : OPCO, Caisse des dépôts, France compétences… Désormais, la répartition est directement encadrée par l’État, avec pour objectif une meilleure efficacité financière, une traçabilité accrue des flux, et un renforcement de l’équité entre branches professionnelles.
Parmi les principaux changements :
- Une nouvelle clé de répartition des fonds mutualisés entre les dispositifs (apprentissage, CPF, alternance, reconversion…).
- Une prise en compte plus fine des besoins sectoriels, en lien avec les transitions économiques (numérique, écologie, industrie…).
- Un rôle renforcé de France compétences, désormais chargé de piloter l’allocation des ressources selon des critères de performance.
Cette réforme s’inscrit dans une stratégie globale de pilotage plus rigoureux de la formation professionnelle, avec une volonté affirmée de mieux adapter l’offre aux réalités du marché du travail. Elle suscite cependant des interrogations du côté des OPCO et des partenaires sociaux, qui craignent une recentralisation excessive.
Pour les entreprises et les organismes de formation, cette nouvelle donne impose une veille réglementaire active et des ajustements dans la gestion des contributions.
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